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Mai



Bonjour, ami-es du Cohabitat.


Ce mois de mai nous a vu progresser encore vers la réalisation de notre projet. Certes un esprit chagrin pourrait y voir à redire, il reste tant à faire, tant à bâtir, tant à rêver!

Pourtant nous accomplissons des petits miracles tous les jours.


Le plus direct, le plus tangible se concrétisa ce mois-ci par l’ouverture du jardin. Cette belle surface déjà travaillée la saison passée nous offre ses potentialités d’aujourd’hui. En passant, un gros merci à l’équipe qui a défriché et organisé les planches de culture l'an passée. Ce fut un très beau travail dont on va récolter les fruits pour de nombreuses années à venir.


Donc, par un beau dimanche du mois de Mai, bourdonnant telles des abeilles dans un champ de fleurs, les personnes en charge du jardin ont investi les lieux. Tous les éléments du décor sont en place: le paillis, le BRF, le tas de compost, la brouette pleine à ras bord d’outils de maraichage, une belle lumière printanière, un doux zéphyr venant de l’Ouest, tout est là. Il serait certes très difficile de cacher nos intentions. À la fin de la journée, le jardin sera officiellement ouvert. Et il le fut.


Alors commençons, nous enlevons la toile qui a pris soin du sol pendant tout l’hiver. La terre exhale une forte odeur d’humus, les jardinier-es pas encore! Sous la férule de plusieurs chef-fes, les tâches sont allègrement et joyeusement réparties et le vrai travail commence.


À grands coups de grelinette les planches sont préparées. La terre respire et fait son plein d’oxygène. Les enfants courent partout, ils et elles jouent, crient et ajoutent au bonheur de travailler ensemble. La lecture du plan de jardin déjà préparé de main de maître nous donne une vision d’ensemble qui permet un certain niveau de dilettantisme et d’autonomie dans la réalisation des tâches à faire, ce dont nous ne nous priverons pas d’ailleurs!


Le kale, les radis, les salades, les épinards, les topinambours, alouette, tout est planté dans la terre encore fraîche mêlée de compost. Le BRF remplit les allées, le paillis recouvre la terre encore à nu. Un boyau d’arrosage apparaît comme par magie, les gicleurs sont installées et déversent dans l’ordre et la discipline l’humidité nécessaire à la bonne santé de l’ensemble du jardin.


Nous sommes debout, autour du jardin et la conscience en paix nous contemplons notre œuvre, un sourire béat sur nos faces maculées de terre avec une forte sensation du devoir accompli. Ah! J’oubliais, toute la journée ne fut que palabres entremêlés d’éclats de rire, du vrai bonheur simple qui coule dans les veines et réchauffe nos corps meurtris par l’ouvrage... Bon, là, j’exagère un peu quand même!


Merci le groupe.

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