Bonjour à toutes et tous,
C'est l'été! Deux éléments le confirment. Plusieurs cohabitien-nes ne sont pas sur le site en ce moment, c'est les vacances pour beaucoup d'entre nous. Le jardin donne à plein.
Il nous faut faire des cueillettes fréquentes pour ne pas perdre nos précieux légumes. Un seul moment d'inattention et voilà que les salades montent en graine, les courgettes prennent une taille gigantesque, et ce n'est rien, si vous voyiez le nombre de tomates qui vont mûrir en même temps c'est étourdissant.
Chacun et chacune prépare ses outils de transformation préférés. Il s'agit de ne pas gaspiller cette provende généreuse. Nous avons investi assez d'heures de travail dans nos jardins pour nous sentir responsable de la gestion de la production. Alors bravons la canicule s'il le faut et récoltons!
Les terrasses se parent de verdure, de fleurs, voire de légumes. Les jardins autour des maisons se font envahir par les végétaux. La faune renait. Le nombre d'oiseaux présents sur le site augmente. La diversité animale reprend sa place. Les deux premiers kiwi plantés produisent cette année. Nous avons douze mini-kiwi que l'on regarde grandir avec un oeil attendri. Vous pensez, douze, c'est un symbôle pour un cohabitat de douze ménages!
Lorsque vient la fin de la journée, le corps endolori par les travaux maraîchers, une image simple emplit notre esprit : une bière fraiche à l'ombre du grand érable. Voilà une perspective attrayante s'il en fut. Mais que nenni, les pommes ont commencé aussi à tomber des arbres. Alors avant la bière, un dernier tour dans le verger pour ramasser le plus gros, trier un peu et préparer les bacs. Quand je pense que certaines personnes ont peur de s'ennuyer!
Voilà pour les jardinier-es, pour les bâtisseur-euses, le projet Mégalodôme est bien en route. Ce nouveau bâtiment qui abritera la machinerie prend forme. L'érection de la première arche fut tout une affaire. Les plans plus que succincts ont demandé beaucoup d'imagination pour mettre en place le dispositif de montage et d'installation. Faisons confiance aux bâtisseurs, ils et elles savent se qu'elles font.
Ce qui devait prendre quelques jours, se transforme en "ce qui va prendre quelques semaines". Pourquoi sommes nous toujours étonné-es du temps nécessaire à faire bien les choses? Même une organisation poussée, un suivi de chantier professionnel n'empêche pas tous les gros projets de faire des dépassements de temps et de coûts. Il faut l'admettre et parler à notre impatience pour la calmer un peu.
Le mois d'août s'en vient, la canicule aussi. Nous nous préparons. Nous devons développer notre résilience. Voilà une urgence qui a du sens!
À la prochaine!
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